Ce que dit la Bible au sujet de la semence et de la lumière
La lumière est semée pour le juste, Et la joie pour ceux dont le coeur est droit. Psaume 97:11
La véritable lumière: En elle (laParole ou Jésus) était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Jean 1: 4 - 11
La bonne semence et l´ivraie: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Matthieu 13:24-25 Saturday, May 2, 2020
Thursday, April 30, 2020
L´Arbre de Josué - Bienvenue au pays des mirages et des vipères cornues
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«
Celui qui creuse une fosse y tombera, celui qui renverse une muraille
sera mordu par un serpent. » «Si le serpent mord faute de charme, il n’y
a point d’avantage pour le charmeur. » Ecclesiaste 9 : 8,11.
«Écris
à l'ange de l'Église de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin
fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: Parce que
tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et
parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre,
aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le
feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu
sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre
pour oindre tes yeux, afin que tu voies. » Apocalypse 3:14, 17,18.
UN ENTRETIEN INSOLITE
De
bon matin, Théophile se réveille en grognant. Après un sommeil agité
par des rêves inquiétants, il se lève et à travers ses paupières à peine
entrouvertes, il discerne la silhouette d’une étrange vision se
découpant sur le ciel bleu. Ne croyant pas ses yeux, il les frotte pour
essayer d’obtenir une meilleure vue de l’image floue.
« Bonjour, Théophile. J’espère que tu as bien dormi. »
Maintenant,
il n’en croyait pas ses oreilles. Là, à quelques pas de distance,
planté dans le sable du désert se dressait une apparence d’arbre ou plus
exactement d’un cactus les bras en l’air, semblable à ceux qu’il avait
déjà admiré dans les livres de géographie de son enfance.
Totalement
éberlué, sa première réaction est de penser : « C’est pas possible, si
je raconte ça à mes amis et à ma famille, ils vont m’enfermer dans un
asile d’aliénés. Je dois être en train d’halluciner ou de voir un
mirage. »
Calme-toi,
Josué le rassure, répondant à sa pensée, tu n’es pas en train de
délirer. Tu vois bien que je suis vraiment réèl, ça te gêne que je
parle? Oui, évidemment dans ton monde, c’est différent et ta réaction
est normale.
Théo:
-- Non, mais tu plaisantes?! Comme si c’était tout naturel d’accepter
qu’un arbre de Josué ait le don de la parole et qu’il puisse se soucier
d'un homme et discuter de choses dont il n’a pas la moindre idée.
Il se rappela alors de la conversation de la nuit dernière et rougit de honte à la pensée qu’il avait bavardé avec un cactus au milieu du désert. Il lança un regard furtif pour s’assurer que personne n’était le témoin de cette scène absurdement surréaliste.
Il se rappela alors de la conversation de la nuit dernière et rougit de honte à la pensée qu’il avait bavardé avec un cactus au milieu du désert. Il lança un regard furtif pour s’assurer que personne n’était le témoin de cette scène absurdement surréaliste.
Jo:
-- Ah oui, j’aime bien rire, alors raconte moi un peu ton histoire ; ça
te passionne les voyages d’aventure à la recherche de toi-même. Comment
vas-tu savoir si tu t’es enfin trouvé, si tu ne sais même pas qui tu es
et à quoi tu ressembles ?
Théo
: -- Tu commence à m’ennuyer? Et toi, à quoi tu ressembles ? Tu peux
être fier de toi-même, tu t’es bien trouvé, n’est-ce pas ? Quel bel
endroit pour passer le reste de tes jours ! Félicitations ! Ton maître
doit être très fier de toi. Et puis, pourquoi ne parles-tu pas
clairement?
--
Parce que tu ne possèdes pas assez de sagesse pour comprendre la parole
de mon Maître. Mais, tu as raison. C’est lui qui m’a donné cette
tâche dont je m'acquitte du mieux possible ainsi que de garder sa
parole. Un jour, quand tu le rencontreras, tu comprendras.
--Ah,
je m’en doutais bien. C’est toi qui n’es pas capable de raisonner
intelligemment. Tu te caches derrière l’enseignement d’un autre. Tu ne
peux même pas avoir une pensée originale!
--
Aie, touché...mais je te pardonne quand même! Tu as perdu ta voie, tu
ne la vois pas clairement car ton centre de vision vient de Lao d’ Sé.
Tu as cru à leur remède, n’est-ce pas? Et bien, regarde le résultat. Tu
vois double!
-- C’est pas vrai! J’ai rien bu, je t’assure.
--
Il ne s’agit pas de boire. Est-ce que sur ton chemin, tu as rencontré
une vipère bicorne des sables qui guette ses victimes et les empoisonne
subrepticement? Le poison affaiblit leur vision jusqu’au moment où ils
sont incapables de faire la différence entre la réalité et leur propre
perception erronée. Par exemple, ils sont pauvres, mais se croient
riches, pensent que l’obscurité est lumière et tournent le mal en bien
et vice-versa. Le pire, c’est que l'effet du venin est tel qu'ils ne se
rendent même pas compte de leur condition à cause de la subtilité du
serpent.
--
Tout ça, c’est de la philosophie ! Mais moi, j’ai des besoins plus
pressants. Je dois sortir de ce fichu désert pour retourner dans mon
monde où les cactus ne racontent pas des balivernes d’envoûtement à des
personnes qui ont besoin d’aide.
-- Bon, alors, je suis prêt à t’aider. Où vas-tu ? Que cherche-tu ?
-- C’est évident, non ? Je veux retourner d’où je viens et je cherche la porte de sortie.
--
Oui, bien sûr. Tout le monde dit cela. Mais tu sais, ici on est dans le
désert, alors, c’est un monde bien différent. Ceux qui se perdent ont
besoin de guides. Seulement, il n’y a pas de chemin de retour. Et pour
sortir du désert, il faut passer non pas par la porte de sortie car elle
n’existe pas, mais par une porte d’entrée. Et c’est pour ça que mon
Maître m’a mis sur ton chemin.
--
Ah non, tu ne vas pas recommencer avec ton maître. Qu’est-ce qu’il peut
faire pour moi ? Me vendre un chameau ou un tapis volant? Ou me faire
cadeau d'un génie dans une lampe? Est-ce qu’il habite dans une oasis
tout près d’ici ? Est-ce qu’il vend des cartes du désert ?
--
Non, d’ailleurs le chameau est trop gros, car la porte est très petite.
Et c’est lui qui a les clés. Il ne vend rien, mais lui seul peut
satisfaire ta soif et ta faim, te donner des vêtements qui ne s'usent
pas. Sa parole ouvre et ferme les portes. Et en plus il peut te guérir
de ton mal, et te rendre la vue pour que tu puisses ne jamais te tromper
de chemin.
--
Arrête de te moquer de moi. Personne ne donne jamais comme ça
gratuitement. J’ai simplement besoin de reprendre des forces et de
trouver une pharmacie pour acheter du baume pour mes yeux irrités pas le
sable.
--
Je crains que ta condition soit un peu plus grave que tu ne penses.
Mais tu n’es pas encore assez bien pour rencontrer mon Maître.
Repose-toi dans mon ombre et plus tard, je m’occuperai de ton cœur qui
pour l’instant est ton besoin le plus urgent. Nous continuerons à
bavarder une fois que tu te sentiras mieux.
Demain, tu trouveras mon frère qui t’aidera à trouver le Maître des arbres.
(A suivre.)
Mes amis, au revoir et à notre prochaine rencontre. Jean-Louis.
Monday, April 20, 2020
Sunday, April 19, 2020
L´Aerbre de Josué - Le Roi Ozymandias
Écrit et publié par Jean-Louis Mondon
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Ozymandias
Un jour un voyageur d'un pays antique
Me dit : « Deux énormes jambes en pierre, sans le tronc,
Se dressent dans le désert... Auprès d'elles, dans le sable,
À moitié enterré gît un visage fracassé, dont le front renfrogné
La lèvre retroussée, le sourire d'une froide autorité,
Proclament que le sculpteur savait lire les passions
Qui, imprimées sur ses choses sans vie, survivent encore
À la main qui les imita comme au cœur qui les nourrit;
Sur le socle sont gravés ces mots :
Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois,
Voyez mes Œuvres, Puissants, et désespérez !
Rien à part cela ne reste. Autour des décombres
De ce colossal Naufrage, s'étendent dans le lointain
Les sables solitaires et étalés, nus et illimités. » Percy Bysshe Shelley. 1792-1822
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
L´escalier
vers le néant
Alors,
mon ami/e, as-tu soupiré
la
nuit dernière sur ton oreiller ?
Te
sens-tu un peu comme ce Roi
Maitre
de son domaine
Suivant
sa propre loi.
Qui
te pousse et t’entraine ?
Ton
château de cartes
Si
patiemment construit
Peut
en une seule nuit
Devenir
une ruine délaissée,
Un
terrain vague où les enfants
Rient
et jouent sans peu se soucier
Du
pourquoi et comment
Une
si grande entreprise
Un
si beau bâtiment
Au
bel et fier escalier
Gît
dans l’oubli, enfoui
Dans
le grand sablier,
Corridor des souvenirs
Corridor des souvenirs
Perdus
à tout jamais
Dans
le dédale du passé.
Accompagne-moi
si tu le désires, si aujourd’hui tu as perdu l’espoir de trouver
la clé de la porte de sortie qui mène à la vie. Jésus a dit :
«Demandez et l’on vous donnera, cherchez
et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque
demande, reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvrira à
celui qui frappe.» Matthieu 7:8.
Introduction
Introduction
Un
jour, aveuglé par l’ignorance
Un
homme trébuche sur une pierre
La
première marche d’un escalier
Menant
jusqu’au lieu du Très-Haut.
Dans
sa hâte, sans pauser
Au
croisement de la destinée
L’orgueil
l´entraîne à ouvrir sa bouche
Il
injurie la pierre de touche
La
traitant de pierre d’achoppement
Puis
trompé par son manque d’entendement
Il
vire-volte, et d’un pas révolté s’éloigne
de
l’amour que le Rocher bienveillant
pour
l’aider dans son voyage lui témoigne.
Alors ce soir, n'oublie pas de soupirer, c'est aussi naturel que de rire ou de pleurer. Ce sont les autres qui n’aiment pas entendre les plaintes de notre âme, il faut les comprendre. Ils ne savent comment les prendre. Un soupir aussitôt lâché s’envole vers la nuée. Mais quelqu’un t’écoute et t’entend, crois-moi. Et si tu persistes, il te répondra. Et puis, tu sais, les plantes, elles n’attendent que ça, elles se nourrissent de soupirs, en fait, elles extraient les soupirs, même les demi-soupirs de la musique que Dieu ou l'homme ont créée.
A bientôt. Je te rencontrerai à la porte du désert.
Saturday, April 18, 2020
Wednesday, April 15, 2020
Monday, March 30, 2020
Sunday, March 29, 2020
Mélange Insolite
Composition et publication par Jean-Louis Mondon
Un mélange insolite de ciel bleu d’espoir
et de brouillard gris d’oubli,
opaque clarté, éclipse d’ombre moirée
se faufile lentement dans ma pensée.
Une distance si proche comme un doux reproche
vient troubler mon existence paisible,
sensation de bien-être imperceptible
d’appartenance proche de l’accoutumance,
besoin choisi que je n’ose définir.
Comment pourrais-je sans endommager
le tout qui fait un, harmoniser
le chœur battant de nos pensées ?
Des notes légères s’échappent librement
sans prélude, ni préambule
introduites dans ce vestibule,
long et lent couloir du temps
Compte à rebours sans recours
qu’une prière enduite d’espoir
permettant d’entrevoir un paradis étoilé
à travers la trame d’un regard animé
par la flamme d’un foyer souhaité
à portée de leur songe, vainqueur du mensonge.
Ce miroir trompeur, couvert de suie,
masque moqueur et lamentable
s’efface sous le couvert de la nuit
face à la clarté incomparable
d'une invincible et douce réalité.
Jean-Louis
Être, Avoir et Agir
Composition et Publication par Jean-Louis Mondon
Un soir bien à l’abri du vent et de la pluie
Un petit souffle, une simple haleine
Assoifé de plénitude, entouré de solitude
A tes paroles, ajoute tes pas
Un soir bien à l’abri du vent et de la pluie
A l’aise dans le port,
Jouissant de son "Southern Comfort",
La voile échange allègrement
Une mélodie feutrée, entre mât et grément
Mon voilier ancré dans la mélancholie
Rêvait d’un sursaut qui lui rendrait la vie.
Un petit souffle, une simple haleine
Qui sait? Peut-être un ballet de baleines
Ou bien de cachalots pour mouvoir le bateau
et faire tanguer le matelot.
Juste une sensation, dans cet espace vide
Juste une sensation, dans cet espace vide
Pour combler le silence entre deux vagues.
Assoifé de plénitude, entouré de solitude
Dans cette vie pleine, toute calfeutrée
La cale colmatée, l’air climatisé,
Le gouvernail plongé dans l’espace réduit
À l’attente indéfinie.
Mais non, calme plat, rien à l’horizon
Qu’un vol synchronisé de pélicans
battant leurs ailes sur le rythme
Que je tapais de la pointe de mon pied.
C’est peut-être ça l'écho des profondeurs
Réponse en harmonie à tout frisson du coeur
Qui émerge dans la nuit ou sur quelque plancher
Et s’élève en crescendo jusque dans nos pensées.
C’est là que se trouve la clef, soit en fa, soit en ut.
Sans même l’oser le son voilé d’une flute
Tire de son sommeil une charmante ondine.
- Réveille-toi, c'est l'heure des matines
- Réveille-toi, c'est l'heure des matines
Claironne un coq marin.
Existe-t’il un tel amphibien?
Oui, bien sûr, mais il faut être assez malin
Pour découvrir la perle là où elle est cachée
Sous sa parure moirée.
Elle, sans le vouloir révêle son pouvoir,
Sous sa parure moirée.
Elle, sans le vouloir révêle son pouvoir,
Et laisse échapper un son mélodieux,
Souffle miraculeux, un alizé béni de Dieu.
La flute s’arrête de jouer.
Emerveillé par la sirène
Emerveillé par la sirène
Alors qu’il espérait voir surgir une baleine,
Le marin titubant, hésitant, trébuchant,
S’accroche au mât dansant de toutes ses forces,
Comme dans un ballet, réglé à contretemps.
Soudainement, surprise!
Un vent de poupe inespéré vient gonfler la voile
Un vent de poupe inespéré vient gonfler la voile
La coque gémit sous la douceur de l’avarie.
Et tous les joints, d’entonner une ineffable symphonie;
La balancelle s’éloigne et met sur le cap sur l’harmonie.
Le marin, loin d’analyser cette brise fortuite
Ce souffle sauveur, lui demande ensuite:
-- Dis donc, tu es drôlement gonflée!
-- Mais non, tout mon tord, s’il en est,
C’est d’avoir gonflé ta voile.
Maintenant, à toi de suivre ton étoile
Aprés tout, c’est bien toi qui m’a réveillée
Avec ta flute et ton pied, n’est-ce pas ce que tu désirais?
Voyons, marin à voile, il ne faut pas tout dévoiler,
Mais surtout ne te dégonfle pas.
A tes paroles, ajoute tes pas
Et arrête de rire,
Car après t’avoir écouté et entendu,
Je l’ai été, gonflée, il faut le dire.
Eh bien, maintenant, à toi d’agir.
Jean-Louis
Nostalgie
Composition e publication de Jean-Louis Mondon
Tu me manques
Comme la muse manque au poète,
Comme la muse manque au poète,
Comme le croissant manque au café au lait,
Un beau matin de fête
Comme le frutti manque au tutti,
Eh bien, il ne manquait plus que ça!
Tu me manques
Comme une forêt sans arbre,
Comme un palais sans marbre,
Des lèvres sans baisers,
Comme hélas, mes bras qui se lassent
De ne pas t’enlacer.
Tu me manques
Comme un train sans gare,
Comme un au revoir,
Sans larmes, ni mouchoir
Pour pouvoir les sécher.
Tu me manques
Comme une nostalgie
Sans sujet, ni objet
Sans coucher de soleil
Ni de vermeil
Le moindre soupçon
Pour servir de fond
A ta gracieuse silhouette
A ta gracieuse silhouette
S’estompant innocemment
Dans le grenier de beaux espoirs
Remplissant ma tête.
Tu me manques
Comme un doux zéphir
Dans ce maelstrom menaçant,
Comme une sourdine
Sur une trompette
Annonçant l’accalmie.
Tu me manques
Comme une tempête de neige
Sans flocons d’avoine
Sur une nappe fleurie
D’un bouquet de pivoines
Au lieu d’un blanc linceul,
Pour un petit déjeuner
Assis à bavarder tout seul
Assis à bavarder tout seul
Dans un long monologue
Sans écho pour partager
Sans écho pour partager
Nos souvenirs du temps passé.
Tu me manques
Sans crainte de me méprendre
Sans peur de trop d’émoi
Ni le besoin d’apprendre
Chacun à nous comprendre
Sans raison, ni pourquoi
A l’aube du retour
Dont nous avons rêvé, toi et moi
Dans le domaine éternel
De notre grand amour.
Jean-Louis
Le Chat et L’oiseau
Composition et publication par Jean-Louis Mondon
La porte de la cage s’ouvre et se referme lentement,
Hésitant comme dans un ballet réglé a contretemps,
L’oiseau contemple son sort,
Rester prisonnier dedans
Ou risquer tout pout tout dehors
Le chat noir aux aguets, fait le mort
attendant patiemment d’entendre un mouvement,
un frémissement d’ailes indiquant
La délicieuse horreur du trébuchement.
La libert est si proche, il suffit d’être prudent,
De passer inaperçu jusqu’au moment propice.
Alors que le chat rêve satisfait de sa propre malice
L’effroi enchaine sa proie
Elle tremble dans l’attente du secours
Miraculeux qui viendrait la délivrer.
Soudain, l’oiseau reprend son courage,
Se souvenant qu’elle est bénie de Dieu
Par plus que la beauté de son plumage
Commence à entonner un chant mélodieux
De louange à son Créateur et protecteur
Et dans une envolée de notes
Regagne sa liberté.
L’ennemi surpris, détale effrayé
Par ce cri puissant de joie armé
L’ennemi surpris, détale effrayé
Par ce cri puissant de joie armé
D’une foi invincible
Qui déroute la frayeur
Et remplit le cœur
D’une paix indicible.
Jean-Louis Le Lion et l'Agnelle
Composition et publication par Jean-Louis Mondon
C’est ce que j’aime en toi, ce qui m’attire …
Pouvoir te comprendre sans essayer d’analyser,
Quel privilège de contempler ta simplicité virginale
De simplement recevoir ce que tu m’offres
À ta manière toute originale,
Si gentiment, et courageusement,
Si tendrement et si généreusement
La porte, tu l'as entrouverte
En réponse à un aveu
À peine chuchoté dans l’intimité
D’un boudoir de trafic virtuel,
D’une alcôve sans cloisons
Les murs n’ont pas d’oreilles
Dans le royaume du sommeil
Des rêves lucides empruntant leur essor
Des ailes caressantes de tes paroles
Réveillant tendrement ce cœur mort
D’avoir battu, trop vite, trop longtemps
Pour de mauvaises raisons.
La raison est souvent trompeuse
Elle se laisse emprisonner
Par les idées de vendeurs d’esclaves
Au meilleur acheteur
Mais l’amour pur et vrai
A seulement ses saisons,
Et nul besoin de se rendre,
De s’acheter ou de se vendre.
C’est lui seul qui rend la liberté
Qui ouvre toutes grandes les portes
De la servitude d’un peuple opprimé,
Fatigué du joug qu’ils ont eux-mêmes forgés,
Tendant leur cou fragile en abaissant le regard
Sous l’arrogance du maître de leur choix
Élu par peur de lever leurs yeux jusqu’au ciel
Pour accueillir humblement le message
Depuis longtemps proclamé.
Source éternelle d’unique vérité
Seul remède à la mourante humanité.
Toi, ma sœur, mon amie de toujours
Et mon amour renaissant en concert
Avec l’aube de chaque jour,
Tu l’as vue, cette chère liberté
Tu l’as goutée, elle guide ta vie,
Elle a rempli de mesure sage
L’infini qui nous est promis
Dans un avenir si présent
Dans ta belle âme sans frontières
Découverte et arpentée seulement
À la lumière des pas précédents
Sans besoin d’un regard furtif
Sur le chemin déjà parcouru
Dans le domaine des ombres
Nul besoin de se dérober
Quand le cœur pur est mis à nu
Sous le regard protecteur
De ton égal en réflexion
Sur la surface miroitante
De ta profondeur inaccessible
Aux navigateurs zélés étalant
Leur convoitise dans le creux
De leur marée basse où s’accumule
Un flux incessant d’écume inutile
Seuls les êtres équilibrés
Peuvent se permettre
De parcourir à leur gré
Le domaine des superlatifs
Sans pour cela admettre
La faiblesse de paraître extrêmes
Aux yeux des aveugles
Et de tomber dans le piège si tentant
D’une insipide médiocrité
Tout cela tu me l’as enseigné
Avec ta douceur, ta patience
Face à mon érudite ignorance
Tu as calmé ma fougue
Et mes élans passionnés
Ce lion que je crois être
Tu l’as dompté et lui donne à manger
Dans le creux de ta main entraînée
A bénir et à nourrir, toi enfant fidèle
De l’agneau de Dieu immolé
Toi, ma douce et gentille agnelle,
Bénis soient le reste de tes jours
Dans la paix, l’amour et la joie
Que Dieu dans sa grâce t’accordera.
Jean-Louis
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