Composition et publication par Jean-Louis Mondon
La porte de la cage s’ouvre et se referme lentement,
Hésitant comme dans un ballet réglé a contretemps,
L’oiseau contemple son sort,
Rester prisonnier dedans
Ou risquer tout pout tout dehors
Le chat noir aux aguets, fait le mort
attendant patiemment d’entendre un mouvement,
un frémissement d’ailes indiquant
La délicieuse horreur du trébuchement.
La libert est si proche, il suffit d’être prudent,
De passer inaperçu jusqu’au moment propice.
Alors que le chat rêve satisfait de sa propre malice
L’effroi enchaine sa proie
Elle tremble dans l’attente du secours
Miraculeux qui viendrait la délivrer.
Soudain, l’oiseau reprend son courage,
Se souvenant qu’elle est bénie de Dieu
Par plus que la beauté de son plumage
Commence à entonner un chant mélodieux
De louange à son Créateur et protecteur
Et dans une envolée de notes
Regagne sa liberté.
L’ennemi surpris, détale effrayé
Par ce cri puissant de joie armé
L’ennemi surpris, détale effrayé
Par ce cri puissant de joie armé
D’une foi invincible
Qui déroute la frayeur
Et remplit le cœur
D’une paix indicible.
Jean-Louis
No comments:
Post a Comment