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Alors que la France fermait ses frontières, les internautes ouvraient leurs portes. En réponse à la série d'attentats terroristes
qui a fait au moins 120 morts à Paris vendredi 13 novembre au soir, de
nombreuses personnes signalaient sur internet qu'elles étaient disposés à
accueillir chez elles des gens à la recherche d'un refuge en lieu sûr.
Métros fermés, appel de la préfecture de police à ne pas sortir dans la
rue... Pour les personnes qui se trouvaient loin de leurs domiciles, il a
fallu faire appel à la solidarité.
Pour cela, elles se sont servies du mot-clé #PorteOuverte (et variantes : #PortesOuvertes, #OpenDoor ou #OffeneTüren
- en pensant aux supporters allemands du match au Stade de Frabce).
Certains n'hésitaient pas à diffuser leur adresse et même le code
d'entrée de leur porte ainsi que leur numéro de téléphone.
"Si des gens veulent se replier dans le 20e, je vais faire du thé", tweetait par exemple @Eeliottt.
"#PorteOuverte à Marx Dormoy", disait @Sebastien_G.
Des offres semblaient être disponibles dans tous les secteurs de la
capitale : "Je suis dans le 13e arrondissement Tolbiac Nationale- Si
besoin j'ai 2 places de dispo !" ,
"DM si besoin d'un point
de chute dans le 19e"
ou encore "S'il faut te réfugier ou charger un
téléphone pour appeler tes proches, on est rue Chemin Vert / rue
Moufle".
La démarche a effectivement porté ses fruits puisque le mot-clé a été utilisé plus de 500.000 fois depuis vendredi soir, selon le site d'analyses Topsy. D'après "Le Parisien", il est même devenu le deuxième sujet le plus utilisé sur Twitter, après #fusillade. Plusieurs utilisateurs de Twitter indiquaient d'ailleurs avoir accueilli des gens chez eux.
Quelques heures plus tard, ce sont les messages de remerciements qui ont été postés sur Twitter :
"Safety check" sur Facebook
Facebook
a lui déclenché son bouton d'urgence : "Il semble que vous soyez dans
la région touchée par les attaques terroristes à Paris. Dites à vos amis
que vous êtes en sécurité". Ce "Safety Check"
permet de signaler en un seul clic qu'on se trouve en sécurité. Cette
application avait été lancée en octobre 2014, au départ en cas de
catastrophe naturelle. Utilisée pour la première fois lors du séisme au Népal d'avril 2015, elle apparaît sur les pages de ceux dont le profil ou le service de géolocalisation de Facebook indiquent qu'ils se trouvent potentiellement dans la zone concernée.
Sur le web : Fusillades à Paris : François Hollande décrète l'état d'urge
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