Auteur: Jean-Louis Mondon

Leçons de la ferme.
"Si
vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même
que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son
amour.11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et
que votre joie soit parfaite.12 C’est ici mon commandement : Aimez–vous
les uns les autres, comme je vous ai aimés.13 Il n’y a pas de plus grand
amour que de donner sa vie pour ses amis." Jean 15:10-13
"Je
suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera
et il sortira, et il trouvera des pâturages. 10 Le voleur ne vient que
pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les
brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.11 Je suis le
bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12 Mais le
mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les
brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et
le loup les ravit et les disperse. 13 Le mercenaire s’enfuit, parce
qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. 14
Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent
27. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent.
28 Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et
personne ne les ravira de ma main".
Jean 10:9-28
"Quel
homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne
laisse les quatre–vingt–dix–neuf autres dans le désert pour aller après
celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?5 Lorsqu’il l’a
retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,6 et, de retour à la
maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit :
Réjouissez–vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue". Luc 15:4-6.
Bê…bê…bê!
Ce bêlement à déchirer le cœur fit sursauter le jeune berger à moitié
assoupi sur l’herbe du talus d’où il avait l'habitude de garder l’œil
sur les chèvres et les moutons à la ferme de son frère ainé. Encore
plongé dans ses rêveries coutumières, il se redressa et jeta un regard
inquiet jusqu’au bas des pâturages clôturés pour séparer les chèvres des
moutons. Le troupeau de moutons formait de petits groupes, certains
reposant paisiblement sur l’herbe, d’autres avalant encore une dernière
bouchée avant de joindre les autres pour ruminer. Il n’arrivait pas à
localiser exactement l’endroit d’où le bêlement d’agneau venait, mais il
pouvait percevoir que le signal de détresse provenait du bocage à la
lisière de la forêt.
Alors qu’il se dirigeait en courant vers les cris incessants, d’une intensité poignante, ses pensées retournèrent à l’aube de ce matin d’été quand l’automne précédent, vers les six heures du matin, il avait été réveillé en sursaut par un concert effroyable d’appels au secours qui ne pouvaient signifier qu’une chose. Les chèvres qui passaient les nuits chaudes dehors se trouvaient dans un danger dont il ne connaissait ni l’origine, ni la gravité. Une fois la barrière levée, il avait découvert plusieurs chèvres avec la gorge ensanglantée non loin de la protection de l’étable qu’elles avaient essayé d’atteindre, trébuchant à cause de leur faiblesse, sur le sentier rempli de mares de sang éparpillées.
Alors qu’il se dirigeait en courant vers les cris incessants, d’une intensité poignante, ses pensées retournèrent à l’aube de ce matin d’été quand l’automne précédent, vers les six heures du matin, il avait été réveillé en sursaut par un concert effroyable d’appels au secours qui ne pouvaient signifier qu’une chose. Les chèvres qui passaient les nuits chaudes dehors se trouvaient dans un danger dont il ne connaissait ni l’origine, ni la gravité. Une fois la barrière levée, il avait découvert plusieurs chèvres avec la gorge ensanglantée non loin de la protection de l’étable qu’elles avaient essayé d’atteindre, trébuchant à cause de leur faiblesse, sur le sentier rempli de mares de sang éparpillées.
Il
n’en croyait pas ses yeux, ses chèvres favorites, bien qu’ils les
connaissaient toutes par leur nom et leur personnalité, remontaient la
pente hors d’haleine, apparemment essayant d’échapper à un sinistre
encore inconnu. Il conclut qu’il ne pouvait s’agir que d’une chose, à en
voir les blessures à la gorge de ses doux animaux. C’était la signature
incontestable d’un loup ou d’un chien sauvage qui avait sauté la
clôture et qui avait semé la panique dans le troupeau. Celles qui ne
présentaient aucune blessure avaient de fortes cornes dont elles
s’étaient servies pour se défendre.
Hélas, comme il s’approchait de la barrière entrouverte par la pression du troupeau effrayé, il avait eu beaucoup de peine à refouler les larmes lorsqu’il comprit la raison de ce carnage. Trois chiens dont l’un était son propre berger allemand mixte courraient encore après les pauvres chèvres qui tournaient à l’intérieur du périmètre de la clôture sans pouvoir trouver la sortie. Effrayées, épuisées, elles tombaient l’une après l’autre sous les dents acérées des gros chiens tout en laissant échapper de leur cou déchiré et éparpillant sur la prairie des flots de sang giclant dans toute les directions, dans l’air frais du petit matin.
Une colère soudaine s’était emparée de lui et sans même réfléchir, il avait commencé à ramasser toutes les pierres qu’il pouvait trouver et comme il était bon tireur, entrainé dans son pays natal à viser des boites de conserves, il atteint les chiens qui commencèrent à se retourner contre lui d’un air menaçant. Il décidait alors de repousser les prédateurs avec le bâton qu’il avait emmené avec lui. Finalement voyant que les survivantes s’étaient enfuies, les deux chiens méchants avaient de nouveau sauté la clôture et avaient disparu. En tout, sept chèvres étaient mortes et de nombreuses autres blessées.
Plus tard, dans la journée il avait posé des pièges à loup avec de la viande fraiche pour attirer et capturer les rottweilers qui s’étaient échappés de la maison de leur propriétaire et qui courraient la campagne depuis trois jours en quête de nourriture.
La réalité de cet horrible incident était encore bien présente dans son esprit, mais heureusement, il se calma immédiatement car le troupeau ne présentait aucun signe de danger imminent. Sa seule inquiétude venait des bêlements désespérés de la petite agnelle qu’il aperçut dans un coin de la clôture. Jetant un regard autour de lui, il ne put discerner aucun danger visible. Et pourtant, au lieu d’être rassuré par sa présence, la pauvre petite agnelle continuait à pousser des cris de détresse. Il raisonna alors qu’elle était en train d’appeler sa maman. Mais, fait bizarre, rien ni personne ne l’empêchait de rejoindre le troupeau. Elle aurait pu être guidée par les bêlements émis par le reste des moutons, en écho répondant aux siens.
Quand le berger s’approcha d’elle, elle se mit à sauter et à se sauver dans la direction contraire. Ce qui l’entraina dans une chasse totalement futile car à chaque fois qu’il essayait de lui courir après pour l’attraper, la petite agnelle bondissait et lui échappait. Comme il n’avait pas grand-chose d’autre à faire, il essaya plusieurs fois dans l’après midi de la poursuivre et de la capturer, mais en vain. La nuit venue, les chèvres et les moutons rentrèrent à la bergerie, mais la petite agnelle têtue comme une mule refusait toujours de rejoindre le gros du troupeau et passa la nuit dehors à bêler de toutes ses forces pour appeler à l’aide.
Ce manège dura trois jours entiers. De temps en temps, le jeune berger essayait de parler gentiment et doucement à sa petite agnelle pour gagner sa confiance, mais celle-ci, opiniâtre, refusait l’aide dont elle avait tant besoin. Et pourtant, il aimait tous ses animaux et il avait décidé qu’il la ramènerait au bercail quoi qu’il lui en coûte. La seule chose qu’il ne parvenait pas à comprendre, c’était que son frère ainé lui avait délégué la responsabilité de ramener l’agnelle sans demander de l’aide aux voisins ou aux enfants. Peut-être raisonnait-il que puisqu’elle allait être vendue ou mise au congélateur dans quelques semaines, elle se lasserait après quelques jours et trouverait le chemin du retour par elle-même. Pourquoi perdre son temps et se fatiguer pour un bête si obstinée ?
Le jeune berger qui aimait trouver une solution à tous ses problèmes décida qu’il ne serait satisfait qu’avec le retour de l’agnelle auprès de sa mère.
L’après-midi du troisième jour, il eut une idée qui lui parut géniale. Il puisa dans le stock de souvenirs de sa jeunesse plusieurs épisodes de dessins animés dans lesquels le héro ou le vilain essayent de s’échapper lors d’une poursuite Vous devez bien connaître ce dont je parle. Alors qu’ils sont en pleine chute libre après s’être jetés du haut d’une haute falaise, ils continuent à courir les jambes dans le vide comme s’ils avaient un point d’appui sur la terre ferme. Evidemment, dans ce temps-là, la scène était très comique, mais ce simple retour en enfance lui fournit une idée sérieuse. Il commença à élaborer un plan de sauvetage qui mettrait fin à cette interruption de sa vie monotone.
Profitant de ce que l’agnelle était coincée dans un coin marécageux au bas du pâturage, il décida que c’était le moment propice pour mettre son plan en action. Faisant face et agitant ses bras pour qu’elle commence à courir dans sa direction, il se rapprochait pas à pas dans la boue qui lui montait jusqu'au bas su mollet. La petite agnelle figée de peur, se préparait à faire un bond et juste au moment où elle se lançait dans l’air, le petit berger se laissa tomber, le dos dans la boue tout en recevant dans ses bras l’agnelle qui, au même moment, essayait de courir en battant l’air de ses courtes pattes sans aucun appui ferme, comme dans les dessins animés de sa jeunesse.
Hélas, comme il s’approchait de la barrière entrouverte par la pression du troupeau effrayé, il avait eu beaucoup de peine à refouler les larmes lorsqu’il comprit la raison de ce carnage. Trois chiens dont l’un était son propre berger allemand mixte courraient encore après les pauvres chèvres qui tournaient à l’intérieur du périmètre de la clôture sans pouvoir trouver la sortie. Effrayées, épuisées, elles tombaient l’une après l’autre sous les dents acérées des gros chiens tout en laissant échapper de leur cou déchiré et éparpillant sur la prairie des flots de sang giclant dans toute les directions, dans l’air frais du petit matin.
Une colère soudaine s’était emparée de lui et sans même réfléchir, il avait commencé à ramasser toutes les pierres qu’il pouvait trouver et comme il était bon tireur, entrainé dans son pays natal à viser des boites de conserves, il atteint les chiens qui commencèrent à se retourner contre lui d’un air menaçant. Il décidait alors de repousser les prédateurs avec le bâton qu’il avait emmené avec lui. Finalement voyant que les survivantes s’étaient enfuies, les deux chiens méchants avaient de nouveau sauté la clôture et avaient disparu. En tout, sept chèvres étaient mortes et de nombreuses autres blessées.
Plus tard, dans la journée il avait posé des pièges à loup avec de la viande fraiche pour attirer et capturer les rottweilers qui s’étaient échappés de la maison de leur propriétaire et qui courraient la campagne depuis trois jours en quête de nourriture.
La réalité de cet horrible incident était encore bien présente dans son esprit, mais heureusement, il se calma immédiatement car le troupeau ne présentait aucun signe de danger imminent. Sa seule inquiétude venait des bêlements désespérés de la petite agnelle qu’il aperçut dans un coin de la clôture. Jetant un regard autour de lui, il ne put discerner aucun danger visible. Et pourtant, au lieu d’être rassuré par sa présence, la pauvre petite agnelle continuait à pousser des cris de détresse. Il raisonna alors qu’elle était en train d’appeler sa maman. Mais, fait bizarre, rien ni personne ne l’empêchait de rejoindre le troupeau. Elle aurait pu être guidée par les bêlements émis par le reste des moutons, en écho répondant aux siens.
Quand le berger s’approcha d’elle, elle se mit à sauter et à se sauver dans la direction contraire. Ce qui l’entraina dans une chasse totalement futile car à chaque fois qu’il essayait de lui courir après pour l’attraper, la petite agnelle bondissait et lui échappait. Comme il n’avait pas grand-chose d’autre à faire, il essaya plusieurs fois dans l’après midi de la poursuivre et de la capturer, mais en vain. La nuit venue, les chèvres et les moutons rentrèrent à la bergerie, mais la petite agnelle têtue comme une mule refusait toujours de rejoindre le gros du troupeau et passa la nuit dehors à bêler de toutes ses forces pour appeler à l’aide.
Ce manège dura trois jours entiers. De temps en temps, le jeune berger essayait de parler gentiment et doucement à sa petite agnelle pour gagner sa confiance, mais celle-ci, opiniâtre, refusait l’aide dont elle avait tant besoin. Et pourtant, il aimait tous ses animaux et il avait décidé qu’il la ramènerait au bercail quoi qu’il lui en coûte. La seule chose qu’il ne parvenait pas à comprendre, c’était que son frère ainé lui avait délégué la responsabilité de ramener l’agnelle sans demander de l’aide aux voisins ou aux enfants. Peut-être raisonnait-il que puisqu’elle allait être vendue ou mise au congélateur dans quelques semaines, elle se lasserait après quelques jours et trouverait le chemin du retour par elle-même. Pourquoi perdre son temps et se fatiguer pour un bête si obstinée ?
Le jeune berger qui aimait trouver une solution à tous ses problèmes décida qu’il ne serait satisfait qu’avec le retour de l’agnelle auprès de sa mère.
L’après-midi du troisième jour, il eut une idée qui lui parut géniale. Il puisa dans le stock de souvenirs de sa jeunesse plusieurs épisodes de dessins animés dans lesquels le héro ou le vilain essayent de s’échapper lors d’une poursuite Vous devez bien connaître ce dont je parle. Alors qu’ils sont en pleine chute libre après s’être jetés du haut d’une haute falaise, ils continuent à courir les jambes dans le vide comme s’ils avaient un point d’appui sur la terre ferme. Evidemment, dans ce temps-là, la scène était très comique, mais ce simple retour en enfance lui fournit une idée sérieuse. Il commença à élaborer un plan de sauvetage qui mettrait fin à cette interruption de sa vie monotone.
Profitant de ce que l’agnelle était coincée dans un coin marécageux au bas du pâturage, il décida que c’était le moment propice pour mettre son plan en action. Faisant face et agitant ses bras pour qu’elle commence à courir dans sa direction, il se rapprochait pas à pas dans la boue qui lui montait jusqu'au bas su mollet. La petite agnelle figée de peur, se préparait à faire un bond et juste au moment où elle se lançait dans l’air, le petit berger se laissa tomber, le dos dans la boue tout en recevant dans ses bras l’agnelle qui, au même moment, essayait de courir en battant l’air de ses courtes pattes sans aucun appui ferme, comme dans les dessins animés de sa jeunesse.
Elle, toute
éberluée se trouvait prise au piège dans les bras protecteurs du berger
qui éclatait d’un rire interminable et poussait des cris de joie et de
victoire, alertant le reste de la famille qui se demandaient ce qui
avait bien pu arriver. Il va sans dire qu’il était rempli de boue
malodorante du haut en bas, mais cela ne semblait pas du tout le
déranger car il avait mené à bien le travail qui lui avait été confié
par son grand frère. Ne lâchant pas prise, il se releva, prit l’agnelle
pas les pattes et la reposa sur ses épaules autour de son cou en lui
parlant tendrement et en la tançant gentiment.
Finalement, un crépuscule
glorieux marquait les joyeuses retrouvailles de la petite agnelle et de
sa mère contente de voir que sa progéniture n’avait pas oublié pendant
ces trois jours de fugue comment s’alimenter à la mamelle maternelle.
"Venez
à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du
repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je
suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos
âmes.30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger". Matthieu 11:28-30
"Jésus
leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a
envoyé.17 Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma
doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.18 Celui qui parle de
son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de
celui qui l’a envoyé, celui–là est vrai, et il n’y a point d’injustice
en lui". Jean 7:16-18.
Cher
lecteur, si tu ne connais pas encore le Seigneur Jesus voici son
invitation pour toi personnellement . Si tu cherches ton chemin, si tu
te sens accable et a bout de forces a force de lutter en vain, ecoute la
voix de Dieu qui t'appelle pour te donner la vie eternelle. Simplement,
demande-lui de t'aider et il te repondra.
No comments:
Post a Comment